2014

  • 34

    1ère Au Phil des Bosses

    1ère Au Phil des Bosses

    Randonnée organisée par les Audax Sambriens
  • 24

    Tour province de Namur 2014

    Tour province de Namur 2014

    Nous sommes donc partis à 4 pour le nouveau challenge Tour de la province de Namur organisé par Gérard Masset pour la FFBC : Miguel Brichant, Laurent Duchesne, Benoît Jadot des Cyclos Emptinnois et Gérald Rolland des Cyclos du camp de Marche. Départ : Château de Spontin à 07:20. Nous nous sommes de suite rendus à la boulangerie Dechamps pour effectuer le contrôle de départ (photo 1) et avons pris la route. A peine avons nous démarré que nous entamons déjà les premières portions de dénivelé par Durnal et Crupet. Ensuite le tracé devient moins vallonné en empruntant les petites routes de Maillen, Courrière, et ensuite en descendant la vallée du Samson pour se rendre à Namêche. Nous avons ensuite suivi la Meuse pour nous rendre à notre premier point de contrôle, Marche-Les-Dames. Nous n’avons pas trouvé d’endroit de pointage et nous sommes contentés de la photo près des rochers du domaine militaire. Il est 08:00 et nous avons déjà parcouru 28 km. Nous reprenons notre route par la forêt de Marche-Les-Dames vers Gelbressée, Leuze, Liernu pour aller au 2ème point de contrôle : Grand-Leez. Nous ne nous attarderons pas et continuons notre chemin dans la Hesbaye namuroise vers Meux pour rejoindre ensuite Spy et s’arrêter au 3ème point de contrôle à Franière. Le tracé est assez roulant avec peu de dénivelé, ce qui nous permet de garder un bon rythme. Nous entamons ensuite notre avancée vers la Molignée en passant par Floreffe, Bois-de-Villers, Bioul, Salet pour s’arrêter à notre 4ème contrôle, Falaën. Nous décidons d’y remplir nos gourdes et de nous poser 1/2 heure. Certains prendront un coca alors que d’autre prendront une bonne Maredsous 6°. Sustentés, nous repartons de plus belle à 11:30 par Florennes, Hemptinne, Philippeville, Senzeille vers notre 5ème point de contrôle : Cerfontaine. les Emptinnois prennent une photo devant le village d’Hemptinne. Nous décidons de manger à Cerfontaine. Nous prenons nos vivres à la boulangerie de la place du Monument et buvons un petit coup au relais de Cerfontaine. Nous sommes approximativement à la moitié du parcours et les grosses difficultés n’ont pas encore commencé. Nous prenons la route vers Mariembourg pour nous arrêter 21 km plus loin à notre 6ème point de contrôle à Nismes. Nous n’y restons pas et nous dirigeons vers l’Ardenne namuroise en empruntant l’itinéraire Olloy-sur-Viroin, Vierves, Treignes, Vireux, Hargnies, Willerzie. Willerzie est notre 7ème point de contrôle. Le dénivelé de la forêt de Hargnies (9km de montée) nous a donné du fil à retordre et nous décidons de stopper une 20aine de minutes pour nous rassasier et remplir les gourdes. Le chemin reprend de plus belle par Rienne, la côte de Vencimont, la côte de Vonêche, Froidfontaine, la côte d’Honnay, Froidlieu et pointons au 8ème point de contrôle à Lessive. Nous n’y restons pas et reprenons vers Villers-sur-Lesse, Vignée, Wanlin, Hour, Houyet et prenons une photo devant la pancarte de Falmignoul, notre 9ème point de contrôle. Le dénivelé de cette fin de parcours nous a fait mal et nous décidons de nous arrêter un kilomètre plus loin à la friterie d’Anseremme pour boire un dernier coca. Il reste 20 km pour rejoindre Spontin et le moral est au beau fixe. Nous descendons donc vers Dinant et remontons ensuite via la route de Loyers (dernière grosse côte) pour arriver finalement à 20:00 au château de Spontin. Nous avons donc totalisé 277 km pour 3516m de dénivelé. Nous avons parcouru l’itinéraire en 10 heures et 16 minutes mais avec les arrêts, la balade nous a pris 12 heures et 39 minutes. cela nous fait donc une moyenne de 26,9km/hr. Nous sommes heureux d’avoir pu boucler ce magnifique tour de notre belle province en un seul jour.
  • 14

    Diagonale Maaseik - Ostende

    Diagonale Maaseik - Ostende

    Temps imparti : 16 heures Temps réalisé : 10 heures 45 minutes Heures de selle : 09 heures 16 minutes Distance officielle : 240 km Distance parcourue : 274,5 km Dénivelé : 373 m Suite à l’annonce d’une météo clémente pour ce samedi 18 octobre, je me suis lancé sur ce qui devrait être ma dernière diagonale de la saison. Malheureusement, comme je me suis décidé sur le tard, il n’y avait pas grand monde de disponible pour m’accompagner. Qu’à cela ne tienne, je prends ma bagnole et me rends à Maaseik en pleine nuit. 04:46, je suis équipé avec mon nouveau sac de selle Epidura (c’est un peu pour lui que je fais cette distance) rempli à craquer et toutes mes loupiotes dignes d’un sapin de Noël … Ben oui, quitte à être en Flandres, autant leur montrer que l’Ardennais chevauche sur leurs terres (hihihi). Au niveau du parcours, j’ai fait au plus simple via strava, car le but est de rester en endurance sur du terrain plat pour vérifier la position de mon étude posturale d’il y a à peine 1 semaine. Le résumé de cet itinéraire sera : Les canaux flamands. Au niveau paysage, le début de la randonnée n’est pas splendide, mais de toute façon, il fait noir durant les premières heures et donc, pas de tracas. J’emprunte donc la N773 pour m’échauffer sur des routes semi-éclairées jusque Neeroeteren pour ensuite longer le premier canal, Zuid-Willemsvaart. Je le quitte assez rapidement pour reprendre les campagnes entre Tongerlo et Bree pour le retrouver quelques kilomètres plus loin jusque Bocholt. Ce qui est génial la nuit, c’est qu’on entend tout : les feuilles qui crissent sous les pneus, les chats qui jouent avec les souris, les petites écluses qui rejettent l’eau et même le vent qui souffle très légèrement. A Bocholt, je prends la véloroute le long du canal Bocholt-Herentals et ne le quitterai pas pendant 60 km jusque Herentals qui est mon premier point de contrôle. Le jour se lève à peine, il est 07:40. Je prends une photo du panneau et continue ma route le long du canal Albert. Entre Massenhoven et Oelegem, le halage est fermé sur 200m et m’envoie sur une longue déviation. Je décide de continuer les 200 m à pied dans les travaux et escalade les petits fossés pour passer de l’autre côté.  Déjà 115km au compteur et j'atteins Anvers via le quai nord du Port. Je prends quelques photos en cours de route mais pas plus. Anvers est comparativement aux autres villes flamandes assez sale … Mais bon, on est samedi tôt au matin, j’imagine que les guindailles du vendredi soir y sont pour quelque chose. Je longe l’Escaut et dois passer sur l’autre rive pour continuer ma route. Une petite surprise au programme : un tunnel avec ascenseur dédié uniquement aux piétons et aux cyclistes. Je l’emprunte et passe donc en dessous de l’Escaut pour me rendre à Burcht. Ancien Géniaque, c’est avec un peu de nostalgie que je passe à côté du camp militaire et de son Char-Pont « Speedy ». A partir de ce moment, le vent du SSO avec rafales ne me quittera plus … Je continue vers Haasdonk mais me vois arrêter par des travaux. Là, en discutant avec un gars du coin, il m’explique le détour car il est impossible de passer au travers.  Ces quelques petits kilomètres de plus auraient dû me mettre la puce à l’oreille …  Bien qu’ayant déjà fait pas mal de longues distances cette année, je suis toujours débutant et sur ce coup-là, ça s’est vu !! A Krekel, mon GPS n’indique plus rien sur la carte du parcours. Je tente de l’éteindre et rien, il ne réagit pas. Que faire ? Je n’ai pas de carte sur moi et encore pire, je n’ai pas pris la peine de m’équiper de ma petite liste de villages et villes que je dois traverser.  Heureusement, je dois me rendre à mon deuxième point de contrôle qui n’est qu’à 7km, Sint-Niklaas. J’y arrive péniblement en demandant mon chemin (je ballonne tout de même dans un parc quelques minutes) et pointe ma carte au garage Midas à 10:15. Le gars m’indique la route à suivre vers Gand en empruntant les nationales. Ce n’était pas prévu, mais je n’ai pas bcp le choix car je ne trouve pas de commerce avec les cartes régionales. Je tire donc mon plan comme ça via la N70 et le N446 jusque Waasmunster et ensuite la N445 jusque Overmere où mon GPS s’éteint. Je le rallume, sauvegarde ma session et entame un nouvel enregistrement avec le parcours initial et coup de bol, il fonctionne à nouveau ! Youpie !!!! Entre nous, la prochaine fois, le minimum, c’est de prendre le parcours avec la liste des villes et un carte régionale pour autant de kilomètres. On n’est pas à l’abris de travaux ou de bugs de la nouvelle technologie. Autre solution, c’est un GPS moins coûteux de rechange au cas où … J’y songe sérieusement. Après un petit égarement à Zele, notamment la prise d’un chemin de terre le long des étangs de Meerskant, je reprends ma route le long du canal Handelsdok qui me mène à Gand. Je décide d’y faire une pause dans le parc Roi Albert au côté de la statue du Gladiateur pour manger. Il est 12:15, j’ai déjà parcouru un peu plus de 200km et il me reste 70 km pour arriver à Ostende, j’ai le temps. Rassasié, je prends la véloroute le long du Canal Gent-Brugge-Oostende. Les paysages sont très pittoresques et magnifiques : les petites écluses fleuries, les maisons de campagne, les petits ponts avec revêtements en bois etc.  Et surtout, il fait beau et il y a du monde.  Le petit hic, c’est le vent. Mais je m’incline sur mon cintre aéro en poussant mes braquets et ça passe plutôt bien. Je m’arrête à Bruges pour prendre quelques photos dans la vieille ville et m’arrêterai encore une fois pour boire un coca et poster ma carte de contrôle à Jabbeke : il est 14:51. J’arrive en face de la gare d’Ostende à 15:29 avec la satisfaction d’avoir roulé ma 7ème diagonale de Belgique en tout juste 4 mois, c’est à dire la moitié des carnets remplis.
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    Triangle Turnhout - Chimay - Manderfeld

    Triangle Turnhout - Chimay - Manderfeld

    Temps imparti : 46 heures (car c'est un triangle. Normalement, chaque diagonale en individuel, c'est 13 heures). Temps réalisé : 39 heures 52 minutes. Heures de selle : 23 heures 58 minutes, soit 24,97km/hr de moyenne. Distance officielle : 575km. Distance parcourue : 598,3km Dénivelés : 5677m avec correction (6185m sans correction) 1ère diagonale : Turnhout - Chimay 2ème diagonale : Chimay - Manderfeld 3ème diagonale : Manderfeld - Turnhout Adepte depuis peu des diagonales, je me suis vite rendu compte que l'on passait bcp de temps à joindre le lieu de départ et repartir du lieu d'arrivée. Je décide donc de réaliser un triangle royal pour résoudre ce problème. Il  me suffisait de déposer mon véhicule au départ et de le rejoindre à l'arrivée. Après mures réflexions, et étant donné le délai supplémentaire accordé pour réaliser le triangle, je me décide à faire Turnhout-Chimay-Manderfeld-Turnhout pour plusieurs raisons : 1. Le peu de dénivelé en partant de Turnhout me permet de bien m'échauffer avant les dénivelés à venir. 2. La fin du triangle n'a pour ainsi dire pas de dénivelé et donc, même fatigué, ce sera plus facile de réussir le projet. 3. Le milieu du parcours est à 20km de notre région, ce qui me permettra de me reposer, bien manger (et finalement réparer 2 ou 3 trucs sur le vélo). Je propose à quelques copains aimant les longues distances de se joindre au projet, mais la révélation tardive de celui-ci ne nous permet pas de nous arranger .... Ce sera pour une prochaine fois. C'est donc seul que je roulerai ce petit périple. Vendredi 19 septembre, je me réveille donc à 3 heures du matin pour partir en direction de Turnhout (2 heures de trajet en voiture). Sur place, je trouve des parkings de dissuasion à l'entrée de la ville : idéal pour y laisser son véhicule. Le temps de m'équiper, j'enfourche ma bécane direction le centre et trouve une plaque d'agglomération "Turnhout" pour mon premier contrôle : il est 06:10. Le jour ne s'est pas encore levé et il y a un brouillard très dense. J'emprunte principalement des pistes cyclables qui passent au travers des bois et par les campagnes. A 07:05, je suis déjà au premier contrôle, Herentals. Le jour se lève enfin, je peux commencer à éteindre mes bougies car je ressemble à un sapin de Noël avec ma chasuble et tous mes phares. C'est une heure agréable pour rouler en Flandre car je croise beaucoup de cyclistes qui vont à l'école ou au travail. C'est dingue la différence à ce sujet entre le nord et le sud. D'accord, chez eux, c'est plat (quoi que, ça dépend où), mais les pistes cyclables sont tellement bien entretenues que l'on peut y laisser circuler ses enfants sans problème de sécurité. On y voit d'ailleurs les jeunes qui s'arrêtent et s'attendent aux points de jonction etc. Bref, ça m'a fait plaisir de voir qu'à l'époque d'internet, il y a encore de la communication réelle. Dans un petit passage dans les bois, un écureuil passe à 10 cm de ma roue : je me dis que l'heure (le weekend) est à la prudence. Pourtant, après m'être arrêté à Leuven en passant dans le centre ville, je redémarre de plus belle et un gros Louvaniste tourne à gauche (au moment où je le dépassais) sans prévenir ... Je l'évite de justesse en enlevant une bonne partie de la gomme de mes freins. OUF !!! Je continue donc mon petit bonhomme de chemin dans les campagnes limbourgeoises et file vers la Hesbaye. En cours de route, je me rends compte que je n'ai pas de timbre pour poster mes lettres de contrôle volant. Je m'arrête donc au point poste de Sint-Joris-Weert à 09:30 et me ravitaille en Postzegels. J'y poste également mon contrôle. 1/2 heure plus tard, je suis déjà à Wavre pour le deuxième point de contrôle. Je prends ensuite la direction de Sombreffe, toujours par les campagnes et m'arrête à Tamines pour manger mon dîner. Je prendrai ensuite de belles routes qui passent par Villers-Poterie (le village de ma compagnie lors de la Ste Rolende), Gerpinnes, Walcourt et ensuite toute la route des lacs de l'Eau d'Heure. C'est donc par Cerfontaine et Virelles que je rejoins la dernière étape de cette première diagonale : Chimay. Il est 14:25. Devant l'AD Delhaize, un musicien avec un petit chien joue et discute avec les gens. J'en profite pour faire sa connaissance, il s'appelle Vincent et nous parlons de lui, de son instrument et ensuite de moi et de mon triangle. Je lui offre un fanta et nous mangeons un bout ensemble ... Je pense qu'être randonneur, c'est aussi parler avec les gens qui sont sur notre chemin, nous ne sommes jamais seuls ... J'entame donc la deuxième diagonale à 14:55 et prends la nationale qui m'amène à Aublain, Boussu-En-Fagne et Petigny. A Petigny, je crève de la roue arrière dans la côte. J'avais hésité de changer de pneu avant le départ, j'ai eu tord de le garder. Je répare assez rapidement et me dirige vers Nismes, Dourbes, Treignes, Nalauge, Vireux-Molhain puis Givet. Et oui, ce triangle titille les frontières et se rendre tantôt en France, tantôt en Belgique me plaît bien. De là, je prends la nationale direction Beauraing mais bifurque à gauche bien avant pour prendre des routes plus bucoliques vers Feschaux, Houyet, Hour, Jamblinne, Rochefort, premier point de contrôle. Il est déjà 18:30 et peu de commerces sont encore ouverts. Le Lidl fera l'affaire ... Il me reste 1 petite heure de route pour me rendre à la chaumière à Achet (arrivée à 19:45) où je prendrai un bon bain, un tout bon repas chaud et une bonne nuit de sommeil. Le lendemain matin, samedi 20 septembre, réveil pas trop tôt (06:00) pour remettre le vélo en état. Les routes mouillées et gravilloneuses voire sablonneuses l'ont fortement touché. Je change les pneus, nettoie le plus gros, graisse les pièces mobiles et reprends le chemin à 07:50. Je prends donc les belles routes condruziennes qui nous emmènent vers Maffe, Durbuy, Barvaux, Heyd, Manhay et Lierneux. Je manque cruellement de rythme (probablement trop dormi, hihihihi) et en profite pour prendre des photos car les vues sont splendides. Alors que l'Ardenne pointe le bout de son nez, me voici arrivé à Vielsalm à 10:35. Je m'achète quelques vivres à l'Eurospar et décide de manger à côté de la stelle de Sean Kelly pour me donner un coup de pouce. Mais malheureusement, malgré le magnifique paysage qui se dresse autour de moi, je traîne toujours la patte et ce sera ainsi jusqu'à Manderfeld. Arrivé à proximité du panneau, le déluge s'abat sur la route. J'ai juste le temps de me mettre sous un abris de bus et j'attends que ça se passe. Il est 13:20, plus rien n'est ouvert dans ce village du bout du monde, je prendrai juste la photo pour le contrôle. La deuxième diagonale est enfin bouclée et cela me donne du courage. Il faut dire que j'envoie les photos au fur et à mesure via instagram et les copains qui me suivent ne sont pas avares de soutien (merci les potos). Je prends ensuite la direction de Bullange, Butgenbach, Robertville, Sourbrodt pour rejoindre le point culminant de notre plat pays, le signal de Botrange, 694m. Ensuite, je redescends vers Jalhay (pas vu la Vierge ...) et La Gileppe pour rejoindre Limbourg, Dolhain et Welkenraedt, mon premier point de contrôle. Et là, entre Dolhain et Welkenraedt, je prends un orage sur le dos comme pas possible. Je mangerai donc un repas chaud (des pâtes) à Welkenraedt (16:00) pour me sécher (ce qui est possible) et ne reprendre la route que dans de meilleures conditions. La pluie devenue fine, je me dirige vers les Pays-Bas en empruntant notamment toute cette belle région des Fourons. C'est également un régal pour les yeux, surtout qu'on descend encore et encore. Et oui, le gros du dénivelé est derrière nous et à part quelques bosses, la suite du parcours sera plus ou moins plat. Cependant, l'arrêt de la pluie étant éphémère en Belgique, elle reprend de plus belle et nous procure même un joli arc-en-ciel. J'arrive enfin sur les piste cyclables hollandaises tant attendue et bardaffe, c'est l'embardée ... De forts écoulements de boues et le rejet des gravats sur les pistes font tombés plus d'un cycliste devant moi. Je ferai attention et resterai sur mon destrier en passant sur le côté. Je m'assure qu'il n'y a rien de grave, c'est OK, je repars. Je prends ensuite la direction de Maastricht, Lanaken (oups de nouveau en Belgique), Zutendaal, et Genk pour rejoindre Helchteren, mon dernier contrôle sur le parcours. Plus grand chose d'ouvert, il est 19:18, je décide de remplir mes gourdes et de souper dans le cimetière. J'y rencontre 2 vieilles dames qui nettoyaient les tombes. On discute 5 minutes et puis je reprends ma route pour les derniers 65 km. Je longe le canal et ensuite prends la tangente pour rester sur des petits chemins de campagne. Dans le noir, je suis de nouveau équipé de mon costume de sapin de Noël, il vaut mieux rester prudent. J'arrive finalement à Turnhout à 22:00 et prends une photo au même endroit qu'au départ.
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    BAR

    BAR

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    Stage Salernes

    Stage Salernes

    Petite vidéo lors de notre rando à Sain-Tropez
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    Ostende - Chimay

    Ostende - Chimay

    C'est donc le vendredi 12 septembre que Philo et Bugs démarrent en train (Namur) pour se rendre à Ostende. L'avantage de partir la veille est indéniable pour profiter d'un départ matinal avec quelques heures de sommeil ... Nous avons choisi l'auberge de jeunesse à proximité de la plage pour passer notre nuit, et résultat : Super endroit, assez simple mais toutes les commodités (douches et WC dans notre chambre) dont un copieux petit déjeuner le matin. Après avoir mangé une bonne pizza, et s'être envoyés quelques bonnes bières au Botteltje, c'est gentiment que nous avons rejoint notre plumard ... Samedi 07:00 du mat, le réveil sonne, on se lave, petit déjeuner et hop sur le vélo à 08:43. Nous empruntons les belles pistes cyclables flamandes jusque Roeselaere puis ensuite le halage le long du canal. Rien à dire, la Flandre est plate mais propre ! Notre premier contrôle sera Deerlijk après 63km. Il est 11:43. Nous nous dirigeons ensuite vers la Wallonie en empruntant Avelgem, Celles et nous arrêtons pour manger à Beloeil. Nous repartons vers Quaregnon et rejoignons Frameries à 16:00 (137km de parcourus). Le dénivelé se complique mais nous décidons tout de même de ne pas emprunter les grands axes et prenons un itinéraire bucolique (grâce à Miguel) en passant par la France. La fin est difficile et nous nous arrêtons quelques fois pour soulager les jambes et pouvoir passer les bosses. Nous arrivons enfin à Chimay à 19:50 après quelques 207 km. Nous prendrons une bonne collation avant de rentrer à la maison. Nous avons donc relevé le défi à 2 : Diagonale Ostende - Chimay en moins de 13hrs (11:07 exactement) !
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    La Bleue 2014

    La Bleue 2014

    Organisation Audax Sambriens
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    Mouscron - Virton

    Mouscron - Virton

    J'étais allé déposer ma voiture à Virton le jour avant et me suis rendu à Mouscron en train. Malheureusement, la gare de Ciney n'est pas bien désservie le matin et j'ai dû donc aller à Namur pour ne pas démarrer trop tard. Question matos, je suis parti avec très peu, juste des manchettes et un Kaway dans le sac, des espadrilles pour prendre le train et mes chaussures vélo + casques accrochés au sac à dos. Bien entendu, sachant que j'allais arriver à Virton dans le noir, je me suis équipé comme pour un BRM de nuit avec phares avant et arrière. Pour manger, j’avais préparé une baguette coupée en trois avec du chorizo et du jambon : histoire de saler la bouche.  Bref, à 09hr10 je montais sur mon vélo à Mouscron. Je me suis arrêté aux points contrôles (Frameries, Viroinval et Bouillon) juste pour les photos et repartais direct sans tarder. Pour le reste : Je me suis arrêté réellement pour la première fois à Renlies (j’avais déjà presque fait la moitié). Une gentille dame qui nettoyait son auto a rempli mes gourdes. J’ai bouffé 2 de mes sandwiches et go . Ensuite, je me suis arrêté à Nismes (au Louis Delhaize) pour le cachet de Viroinval et j'en ai profité pour acheter un aquarius pour quand je serais rentré. A Nouzonville, je me suis arrêté dans une épicerie pour acheter de l’eau, j’ai bouffé mes 2 bananes et suis reparti. Photo à Bouillon et Go jusque Virton. J’ai vraiment été étonné d’avoir perdu 1 heure en tout sur la rando. Je pensais clairement m’être arrêté moins que ça. Pour le traçé, strava, c’est le Top de chez Top … Le hic, c'est que la FFBC annonce 270 km de diagonale et que j'en ai fait 300 mais ... Pas bcp de nationales, routes bucoliques et très beaux villages sur le parcours. Le long de l’Escaut, fort plat avec des routes en béton, mais dépaysement total avec l’eau qui sentait le poisson (j’ai adoré). Le borinage : Franchement, en passant dans les petits villages, c’est pas mal du tout … On ne connait pas bien les beaux endroits et là avec Strava, j’en ai pris plein la vue. Le côté français très très beau aussi. De Rocroi à Nouzonville, franchement, super !!! La route des fortifications et puis rejoindre Bouillon, le pied. Donc finalement, les routes étaient assez praticables et je pense avoir évité la plupart du trafic. Résultat : à 21:07 j'étais à Virton. Il ne me restait plus qu'à retrouver l'auto, manger une bonne frite et rentrer à la maison.
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    Sortie Florenville

    Sortie Florenville

    D'autres photos arriveront dans peu de temps
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    TriRhéna 2014 - BRM 1000 KM

    TriRhéna 2014 - BRM 1000 KM

    Trirhéna 1000, un BRM montagnard à travers le Jura Suisse, la Forêt Noire en Allemagne et les Vosges. D’abord quelques chiffres : 1010 km, 16000 m de dénivelé, une petite trentaine de cols,  66 kms d’ascension à moins de 7% (4h51), 29 kms de 7 à 10 % (1h51), 34 kms de 10 à 15 (2h52) et 22 kms de plus de 15 % (2h38).  Température de 10 à 35°, 2 orages (dont 1 assez violent pour faire arrêter tous les concurrents), 57 inscrits, 49 partants pour 24 finishers (dont 3 hors délais), 68 heures et demi dont moins de 49 sur le vélo, 3 nuits (2 blanches et 4 heures de sommeil), 42000 calories dépensées, un petit 21 km/h de moyenne.   Ensuite quelques remarques et impressions, en vrac : Le roadbook était super détaillé, mais nous n’avons pas eu à l’utiliser, la trace GPS étant nickel.  J’ai tout fait avec un copain (Benoît Jadot qui s’essaye aux longues distances), plus le seul anglais de cette première édition et une grande partie avec 2 Français qui étaient perdus en Suisse et en Allemagne : n’ayant pas de gps, ils n’arrivaient pas à suivre le Roadbook, en particulier de nuit, car comme chez nous, les numéros des routes ne sont pas indiqués sur le terrain. Il y avait 12 points de contrôle, 7 localités où il fallait soit faire une photo du panneau d’entrée, soit répondre à une question et noter l’heure de passage sur le carnet de route , plus 5 contrôles-ravitos tenus par les bénévoles.  Ces 5 ravitos étaient situés en moyenne à 200 km l’un de l’autre (ce qui nous change des sorties clubs du dimanche matin où on entend parfois râler qu’il y a 45 km entre 2 ravitos !!!) Mais on pouvait y manger un peu de tout, avec de vrais repas qui passent bien et qui “calent” l’estomac pour plusieurs heures (salades de riz, pâtes, soupes, crêpes, tartes maisons, .....)  L’accueil y était chaleureux, c’était dingue de se voir appeler par son prénom avant de descendre de vélo, de voir les gars s’occuper de nos machines, nous faire asseoir, nous demander directement ce qu’on veut, nous servir dans la minute et ne pas cesser de proposer autre chose pour être sûr qu’on ne manque de rien. Nous pouvions nous faire livrer 3 sacs, c’était donc l’occasion de changer de linge et recharger le sac à dos.   Mais entre ces ravitos il fallait évidemment se débrouiller pour trouver de l’eau et/ou à manger, notamment de quoi déjeuner. Le couchage prévu par les organisateurs nous semblait trop loin, donc la 2° nuit nous nous sommes arrêtés dans une Gasthaus.  Nous pensions trouver facilement une chambre pour 2, mais nos 3 compères refusèrent tout net de continuer sans nous (l’Anglais ne parlait pas français et les Français bien évidemment ne connaissaient pas un mot d’anglais).  Nous avons donc cherché un logement pour 5 !!!!.  Question paysage, rien à redire, tout était magnifique, le moins agréable fut peut-être la traversée de la plaine d’Alsace, entre la Forêt Noire et les Vosges, mais c’était motivant de voir le Haut Koenigsbourg de loin, sachant que nous devions y monter pour un contrôle.  Villages typiques, petites routes avec très peu de circulation, aucun danger, même pour les portions roulées de nuits, bon revêtements de route, ..... Question dénivelé, le plus dur pour moi fut le Jura, à cause de ses forts pourcentages (j’ai appris depuis que le parcours empruntait des routes du Tortour). Dans l’ascension du Mont Chasseral par exemple (vers 6 h du matin après la première nuit blanche), j’ai eu mal aux lombaires, j’étais complètement coincé (des suites d’une longue période roulée en groupe sur ravels et chemins de halage).  Je me suis arrêté sur le bord de la route pour m’allonger sur le dos (et me suis endormi). Pour le reste il “suffisait” de gérer. Nous avons pu apprécier les descentes, certaines étant vraiment très roulantes et grisantes. Prochaine édition en 2017, les organisateurs prévoient 2 ou 3 lieux de couchage. Miguel Brichant